Nous reprenons notre thème de l’année dernière, « Du dialogue à l’action », en y ajoutant « Le travail se poursuit », puisque nous continuons à travailler à l’amélioration des capacités des campus de l’Ontario en matière de soutien à la santé mentale des étudiants(es). Nous reconnaissons que le dialogue est une étape essentielle dans le processus d’élaboration du changement ; il nous permet de partager des idées, de faire usage de notre raison et de résoudre des problèmes, ensemble. Toutefois, ce processus ne mène nulle part s’il n’est pas combiné à une action continue. Tout au long du congrès, les participants-es seront encouragés-es à prendre des initiatives, à fournir des efforts et à agir pour que notre vision collective d’un campus sain devienne une réalité. Dans le cadre de ce thème, chaque séance du congrès comportera un appel à l’action que les participants-es devront considérer et auquel ils et elles devront prendre part. Dans cette optique, nous explorerons également des sujets qui intègrent et examinent les déterminants sociaux de la santé.
Un mouvement grandissant pousse pour que le leadership institutionnel et les cadres du campus mettent en œuvre des politiques liées à l’équité, à la diversité, à l’inclusion, à l’accessibilité et à l’antiracisme afin d’assurer un accès équitable aux services et aux programmes sur le campus. À l’échelle de la province, l’accent a été mis sur la compréhension des besoins uniques des étudiant(e)s en fonction des diverses intersections de leur identité, comme la culture, la race, la religion, l’orientation sexuelle et les handicaps physiques ou mentaux. Les présentations de ce volet porteront sur les programmes axés sur l’équité et sur les étudiant(e)s, ainsi que sur les stratégies de décolonisation des espaces du campus.
Les présentations de ce volet porteront sur les systèmes généraux de prestation de services de santé mentale sur les campus et sur la manière dont le corps étudiant et le personnel remettent en question et modifient ces systèmes par des pratiques anti-oppressives. Les présentations de ce volet porteront sur les obstacles systémiques à ce travail et sur les stratégies visant à modifier la structure et l’organisation des services de santé mentale sur le campus par la mise en place des principes de l’EDIAA (équité, diversité, inclusion, accessibilité et antiracisme), dont le travail autour de la Norme nationale sur la santé mentale et le bien-être des étudiants du postsecondaire.
Les présentations de ce volet seront centrées sur les visions du monde autochtone fondées sur des compréhensions holistiques et sur la valeur de l’interrelation comme modèle de bien-être et d’engagement des populations étudiantes autochtones. Les domaines d’intérêt peuvent inclure : l’adoption des visions du monde autochtone dans les campus et les environnements d’apprentissage, la pédagogie autochtone et les interconnections éducatives.
Il est essentiel de faciliter la connexion et l’appartenance des étudiant(e)s pour contrer les expériences croissantes d’isolement et de solitude dans le monde virtuel. L’abandon récent de la présence physique sur le campus a mis en évidence la nécessité de concevoir des stratégies innovantes qui permettent aux étudiant(e)s de s’engager de manière significative avec leur institution et leurs pairs. Les présentations de ce volet seront centrées sur des initiatives novatrices qui créent des programmes significatifs pour les étudiant(e)s en dehors de la salle de classe, utilisent des modèles de pair à pair pour développer des relations significatives entre les étudiant(e)s, mettent l’accent sur des espaces communs pour les étudiant(e)s afin d’aborder des sujets liés à la santé mentale et au bien-être, et proposent une co-conception avec les étudiant(e)s.
Une augmentation des préjudices liés aux substances et des comportements de jeu problématiques sur les campus a été constatée tout au long de la pandémie de COVID-19. Les présentations de ce volet porteront sur l’usage et le mauvais usage des drogues, de l’alcool et d’autres substances par les populations étudiantes, ainsi que les méfaits liés au jeu. Parmi les sujets abordés, on peut citer les tendances et les schémas de consommation de substances par la population étudiante pendant la pandémie, les programmes de réduction des risques sur le campus, les stratégies de réduction des préjudices liés aux substances, et les stratégies de jeu responsable.